PARIS COLLECTION PRINCE MARC DE BEAUVAU-CRAON

 

De la collection du Prince Marc de Beauvau-Craon, Paris

Sotheby’s annoncer la vente de mobilier, tableaux et objets d’art provenant de la collection du Prince Marc de Beauvau-Craon qui se tiendra chez Sotheby’s le 15 septembre prochain. Ce rendez-vous en marge de la Biennale des Antiquaires, inaugurera de façon élégante la nouvelle salle de vente de Sotheby’s à Paris qui portera le nom de Laure de Beauvau-Craon en son hommage. 2 « J’ai passé mon enfance dans le culte de la beauté de l’architecture et des arts. J’ai eu la chance exceptionnelle que, quel que soit le lieu où se posait mon regard, il tombait toujours sur le Beau.

A la mort de mon père, ma maison d’enfance que j’ai adorée devint en une nuit ‘Le Château’. Je fis le choix de partir avec la magie de mes souvenirs d’enfance, remplie de la tendresse et de l’amour que mon père me prodigua. Le 29 avril 2017, ma bellemère Laure, disparut à son tour. Dorénavant mon regard est tourné vers le futur. J’espère de tout mon cœur faire revivre la collection des Beauvau-Craon auprès d’amateurs qui sauront conserver l’amour du Beau que Marc et Laure avaient su si bien propager. » Diane de Beauvau-Craon Septième et dernier prince du nom, Marc de Beauvau-Craon (1921-1982) et sa seconde épouse Laure du Temple de Rougemont (1942-2017) ont su aimer leur époque et marquer leurs contemporains. Marc de Beauvau nous a quittés en 1982, Laure il y a seulement quelques mois, en avril dernier. Chevalier de la légion d’honneur, décoré de la médaille de la Résistance, filleul du maréchal Lyautey, le prince Marc de Beauvau-Craon s’inscrit pleinement dans l’histoire de cette famille internationale. Entre 1972 et 1982, le prince de Beauvau-Craon fut le président de La Demeure Historique, association vouée à la sauvegarde des monuments historiques privés. Son épouse Laure contribua elle aussi au développement de cette association, avant de devenir présidentedirectrice-générale de Sotheby’s Paris en 1991. Elle fut à l’origine de l’ouverture du marché de l’art français aux maisons de ventes internationales, mettant fin à 400 ans de monopole des commissaires-priseurs. Chacun n’a eu de cesse tout au long de sa vie de mettre en valeur le patrimoine artistique.

Fidèle à ses prédécesseurs, Marc de Beauvau-Craon fut un homme passionné dans ses engagements et dans ses goûts. Le château d’Haroué, demeure familiale de la dynastie des Beauvau-Craon, fut la raison d’être de ce 3 grand protecteur et promoteur des arts. Il fut édifié entre 1720 et 1732 par l’architecte Germain Boffrand pour le premier prince Marc de Beauvau-Craon. Grand Connétable de Lorraine, Vice-roi du Grand-duché de Toscane et Grand d’Espagne, ce prince bâtisseur reçut également la dignité de « cousin du roi » par Louis XIV, confirmée par Louis XV en considération de son ascendance. Il fut élevé aux côtés de Léopold Ier de Lorraine, titré par ce dernier Marquis puis Prince de Craon et reçut par la suite une couronne de prince du Saint-Empire Germanique. Les œuvres qui seront présentées aux enchères témoignent d’une partie de l’histoire de cette dynastie française, et illustrent parfaitement le grand goût parisien.

Les bronzes dorés et les portraits de famille s’y mêlent avec une évidence toute aristocratique. Pièce maîtresse de cette collection, un imposant bronze figurant Louis XIV à cheval d’après un modèle de Martin Van den Bogaert dit Desjardins (estimation : 80 000 – 120 000 €), sur un superbe socle en ébène et bronze doré d’époque Louis XIV, fait écho à la très belle paire de candélabres d’après les modèles de Falconet d’époque Restauration (estimation : 60 000 – 100 000 €).

Une paire de torchères monumentales de style Louis XVI ornées d’un faune et d’une bacchante d’après Clodion (estimation : 30 000 – 50 000 €) accompagne une série de portraits de famille, allant du XVIIIe siècle, comme celui de la princesse de Beauvau-Craon en Hébé par Pierre Gobert (estimation : 15 000 – 25 000 €), jusqu’à la fin du XIXe siècle comme celui par Giovanni Boldini de Grace Gregorini Bingham (estimation : 30 000 – 50 000 €), mère du prince Marc de Beauvau-Craon.

Les sièges sont également à l’honneur avec une superbe suite de quatre fauteuils de Louis-Charles Carpentier d’époque Transition (estimation : 25.000-40.000 €), la période la plus 4 recherchée pour ce menuisier qui s’était parfaitement illustré dans ce style comme le montre aussi le mobilier des « Quatre Parties du Monde » conservé au musée du Louvre.

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